Prévoyance

Prévoyance

C’est une réalité. Nous, profession libérale et chef d’entreprise non salarié, représentons une catégorie de professionnels particulièrement sollicités par du démarchage commerciale, et nous n’y consacrons finalement que peu de temps. 
Combien savent réellement ce que contient son contrat, ce qu’il engage et en quoi il vous couvre en tant que souscripteur? 
Plutôt qu’un long déballage, un long argumentaire commercial, je vous donne 3 points à avoir sur son contrat. Après tout, je paies pour être pris en charge en cas d’arrêt de travail, de maladie ou d’accident, non?
 
Les indépendants, les professions libérales et les chefs d’entreprise disposant du statut non salarié considèrent la prévoyance comme une dépense et non un investissement. C’est vrai!
 
Certains font clairement l’impasse pour différentes raisons, d’autres cotisent sans trop savoir pourquoi et d’autres s’y sont intéressés mais n’ont pas forcément compris, voir pris le temps de lire les conditions générales de vente. J’entend déjà le discours, je fais confiance à mon courtier, à mon assureur, etc.. Pourquoi pas. Mais si vous me dites être d’accord avec le principe “les écrits restent les paroles s’envolent”. Nous avons ici un non sens  flagrant, car c’est bien les conditions générales du contrat qui tranchera si vous n’êtes pas satisfait des prestations une fois déclenchée. Et comme on peut s’y attendre, c’est souvent quand c’est trop tard que les ennuies commencent. Un nouvel assureur pourrait refuser de vous assurer. Eh oui, il est en droit de connaitre votre situation médicale avant d’accepter de vous assurer. 

Le sujet est complexe et pourtant ô combien indispensable

Car en cas de maladie, d’accident ou encore d’invalidité, j’espère bien, personnellement du moins, obtenir des indemnités pour couvrir mes charges, comme par exemple les mensualités de mes crédits ou mes loyers, l’alimentaire, les études des enfants, etc. L’impact en cas de souci peut être vital! 
 
Négligez la prévoyance, c’est comme négligez le bien être de soi et de sa famille, surtout s’il m’arrive quelque chose! Chacun verra midi à sa porte…
 
Les conséquences peuvent être sacrément lourdes, tant sur le plan financier, qu’en termes de sérénité dans ma famille. Les relations peuvent rapidement se dégrader si des souci survenait dans mon couple, etc.
 
Une bonne partie d’entre nous pense que notre régime obligatoire nous couvrira, mais combien savent réellement quel sera le montant, la durée d’indemnisation, les conditions pour en bénéficier ? Il est connu, du moins ceux avisés ou ayant été confrontés au problème, que les montants sont souvent insuffisants, voire négligeables dans certains régimes. C’est la raison pour laquelle il est offert à tous, la capacité de s’assurer et d’anticiper les aléas de l’avenir.
 
Personnellement, je ne suis pas immortel ou superman, et chaque jour, il peut m’arriver quelque chose. Pour l’instant, je touche du bois mais je peux demain rejoindre :
  • les 12 millions de personnes touchées par un handicap,
  • ou faire partie des 19 millions de nouveaux cas de cancer, chiffre de 2020,
  • ou dans le pire des cas, être l’une des 76 000 personnes de moins de 60ans qui décèdent chaque année.
 
Je fais souvent le parallèle avec ma voiture. Je suis bien obligé de l’assurer, du moins au minimum. Je fais l’impasse sur les 750 000 conducteurs en France ayant trouvé l’astuce pour contourner cette obligation, mais ça, c’est une autre histoire !
Je cotise probablement pour la gloire, mais le jour ou j’ai un carton, j’espère bien que mon assureur me couvrira pour les risques que j’ai décidé d’assurer.
L’un des malheurs de notre système est justement d’obliger les propriétaires de voiture à l’assurer, mais en matière de protection sociale des travailleurs non-salariés, c’est … facultatif.
 
L’une des questions que l’on pourrait alors être amené à se poser est donc la suivante : Est-ce que ma voiture à plus de valeur que ma propre vie ?
La comme ça à froid, ma réponse est clairement non. Chacun aura la sienne. Alors certains me répondront, eh Sylvain, je suis couvert. Et je vous répondrais le plus simplement possible.

C’est super, mais sur quoi sommes nous réellement protégés?

C’est souvent le grand blanc.
 
La réponse est pourtant très simple : ce sont les petites lignes de mon contrat qui s’appliqueront le jour ou j’en aurais besoin.
 
Et autant vous dire que votre assureur va scrupuleusement respecter ces petites lignes pour limiter voir éviter de payer ce pour quoi j’ai volontairement cotisé. Entre un monde idéal et la réalité, il y a quelques règles fondamentales à connaître avant de prolonger son contrat ou simplement avant de le mettre en place. Je vais donc vous expliquer en quelques minutes comment limiter le risque de ne pas être indemnisé. Après tout, je cherche la sérénité, ma propre protection, mon avenir et celle de ma famille, d’autant que je paie pour ça!

Quelques définitions à connaitre

L’incapacité de travail regroupe 2 sujets. l’incapacité partielle et l’autre l’incapacité totale. Dans les 2 situations, cela impacte la capacité d’exercice de son activité professionnelle et cet état se veut temporaire dans le temps, conséquence d’un accident ou d’une maladie.

En règle générale, lorsque l’on est en incapacité, la durée de versement des indemnités journalières peut durer jusqu’à 3 ans au maximum.

Si l’état de santé de l’assuré ne permet pas une reprise à 100%, on parlera ensuite d’invalidité.

Point d’attention : La définition de l’invalidité n’est pas la même que celle de l’incapacité,

 

Ce que nous offrons

Il est indispensable de s’assurer pour couvrir en cas d’aléas. 

Un comparatif de plusieurs assureurs est toujours judicieux. 

Sources :